1 million d'affiches pour 12 candidats français, collées par les américains
qui gagnent 3 millions d'euros sur notre dos, cherchez l'erreur !
Rien de très neuf dans ce florilège d'affiches de la campagne présidentielle 2007 !
Sauf, la présence de 4 femmes courageuses qui ne font pas la promesse d’enlever le bas la semaine prochaine mais de porter le haut bleu blanc rouge pour l’avenir de la France. Observons plutôt celle qui défraie la chronique : Ségolène Royal, cadre serré, photo noir et blanc intemporelle, sourire énigmatique d'une Joconde...de la République, d'une Marianne sur timbre. Posture étonnante parce que loin de l'image souriante et avenante véhiculée jusqu'ici. Une féminité affirmée, une décision assumée. En revanche, entre Marie George Buffet tout sourire qui se découpe sur fond rouge vermillon et Dominique Voynet qui flotte dans "l'uniVert" devant la planète Terre, pas de grande surprise métaphorique, fidélité aux couleurs et symboles de leur parti... coupes garçonnes et vestes sombres pourraient tromper sur leur genre ! Mais qu’importe, la seule qui ne fait pas dans la séduction, c’est Arlette qui choisit de présenter l'essentiel : son programme bien plus utile aux électeurs. Mais n’est-ce pas celle qu’on entendra le moins faute de grands moyens ?
Je ne détaillerai pas ici toutes ces "égocentricités" obligées des candidats, ni les slogans, les fautes de mise en pages ou choix de typographies malheureux. Je connais trop bien la difficulté de créer une affiche de séduction avec un casting du mannequin imposé pour avoir été en charge de nombreuses campagnes électorales (1993, 1994 et 1995). Un nom, une gueule, un slogan, voire un logo, il ne s'agit pas de vendre un produit mais un programme. Alors, la seule chose qui nous reste à faire est de les lire pour éviter de tomber dans les pièges du marketing de séduction qu'ils soient papier, audiovisuel ou radiophonique. L'heure est grave, trêve de plaisanterie, votons au delà des apparences !
Rien de très neuf dans ce florilège d'affiches de la campagne présidentielle 2007 !
Sauf, la présence de 4 femmes courageuses qui ne font pas la promesse d’enlever le bas la semaine prochaine mais de porter le haut bleu blanc rouge pour l’avenir de la France. Observons plutôt celle qui défraie la chronique : Ségolène Royal, cadre serré, photo noir et blanc intemporelle, sourire énigmatique d'une Joconde...de la République, d'une Marianne sur timbre. Posture étonnante parce que loin de l'image souriante et avenante véhiculée jusqu'ici. Une féminité affirmée, une décision assumée. En revanche, entre Marie George Buffet tout sourire qui se découpe sur fond rouge vermillon et Dominique Voynet qui flotte dans "l'uniVert" devant la planète Terre, pas de grande surprise métaphorique, fidélité aux couleurs et symboles de leur parti... coupes garçonnes et vestes sombres pourraient tromper sur leur genre ! Mais qu’importe, la seule qui ne fait pas dans la séduction, c’est Arlette qui choisit de présenter l'essentiel : son programme bien plus utile aux électeurs. Mais n’est-ce pas celle qu’on entendra le moins faute de grands moyens ?
Je ne détaillerai pas ici toutes ces "égocentricités" obligées des candidats, ni les slogans, les fautes de mise en pages ou choix de typographies malheureux. Je connais trop bien la difficulté de créer une affiche de séduction avec un casting du mannequin imposé pour avoir été en charge de nombreuses campagnes électorales (1993, 1994 et 1995). Un nom, une gueule, un slogan, voire un logo, il ne s'agit pas de vendre un produit mais un programme. Alors, la seule chose qui nous reste à faire est de les lire pour éviter de tomber dans les pièges du marketing de séduction qu'ils soient papier, audiovisuel ou radiophonique. L'heure est grave, trêve de plaisanterie, votons au delà des apparences !
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